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Les premières traces d’épilation remontent à l’Egypte ancienne. La coutume était très répandue chez les femmes, qui avaient l’habitude de se raser tout le corps sauf les cheveux, en référence à un idéal de beauté enfantine. Les hommes, les prêtres, le pratiquaient aussi, mais pour des raisons exclusivement religieuses. Les outils utilisés étaient principalement des pierres abrasives, comme la pierre ponce, et des coquilles pointues. Cependant, les premiers composés de résine et les crèmes dépilatoires rudimentaires ne manquaient pas. On dit que Cléopâtre elle-même fut l’inventeur d’un mélange dépilatoire à base de trisulfure d’arsenic.

Magna Graecia et la Rome impériale ont également utilisé des méthodes d’épilation. Chez les femmes pour des raisons esthétiques, parce que les cheveux étaient synonymes de mauvaise hygiène personnelle et considérés comme caractéristiques des plumes. Alors que pour les hommes, pour qui les mêmes raisons étaient valables, ont été ajoutées des questions d’ordre pratique en particulier quand il s’agit d’athlètes. La méthode consistait à frotter doucement les coquilles de noix chauffées à blanc, en évitant les brûlures, sur la zone à épiler. Il semble que Pline l’Ancien nous ait aussi laissé diverses recettes de crèmes dépilatoires et d’éclairs sulfureux.
Et pour aller de l’avant dans l’histoire….

En Orient, le culte de l’épilation a toujours été bien enraciné dans la culture. Berceau des meilleurs spas, les hammams, ce n’est pas par hasard que la cire dite arabe est née ici : un mélange collant de sucre, de citron et d’eau, encore largement utilisé de nos jours. Tout aussi en vogue était l’épilation par enfilage, ou l’éradication du poil de la racine à travers un fil de coton en tension, habilement tissé et manouvré. Les femmes japonaises préféraient plutôt enlever les poils à l’aide d’une peau de requin séchée qu’on frottait directement sur la peau, ce qui provoquait la carie des poils.

Même au Moyen Âge, les gens prenaient soin de leur corps. A cette époque, une technique très douloureuse, presque comme la torture, s’est dépeuplée chez les femmes. On a tenté d’enlever le poil à la racine en insérant une aiguille incandescente directement dans le bulbe pileux pour l’empêcher de repousser. En substitution, ils utilisaient aussi de la chaux vive, avec laquelle il fallait compter les brûlures éventuelles….
Le tournant décisif

Au fil des ans, l’art de l’épilation n’a jamais cessé. Au contraire, il s’est affiné en techniques de moins en moins douloureuses et invasives, afin de chasser les poils les plus cachés, qui année après année ont été découverts grâce aux vêtements qui ont été raccourcis et décoiffés. Mais ce n’est qu’en 1762 que le barbier français Jean Jacques Perret invente le premier rasoir à main : une véritable révolution. A partir de ce moment, la route était en descente. Peu de temps après, les premières substances épilatoires en crème et en poudre sont arrivées, les premiers rasoirs à lames interchangeables, jetables, ceux conçus spécifiquement pour les femmes, les premières bandes épilatoires, la cire. Jusqu’aux années 1950, alors que l’épilation était très fréquente, populaire et abordable pour tous.
À partir du XXe siècle

Dans l’évolution de l’épilation, les campagnes publicitaires, l’introduction de maillots de bain de plus en plus pointus, l’industrie pornographique et les tendances de la mode qui dictent aujourd’hui même les plus petits détails de notre corps ont certainement contribué.

Aujourd’hui, l’épilation a été entièrement dédouanée et, heureusement pour nous, il existe un large éventail de techniques et d’outils disponibles pour répondre aux besoins et préférences de tous. Mais il n’y a pas d’échappatoire : les cheveux doivent être éteints, suivant le dicton « si tu veux être belle, tu dois souffrir un peu !

 

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