La chirurgie d’augmentation mammaire à Genève est pratiquée pour améliorer la forme et le volume des seins dont le développement n’est pas achevé ou qui ont été vidés et éventuellement tombés à la suite de l’allaitement ou d’une perte de poids. Elle est réalisée par une petite incision périaréolaire, axillaire ou sous mammaire, par laquelle est introduite une prothèse en silicone qui sera placée sous ou sur le muscle pectoral. L’augmentation mammaire est réalisée sous anesthésie générale, dure environ 2 heures et l’hospitalisation qui s’ensuit ne dépasse pas 24 heures. Une mammoplastie de réduction et une mastopexie peuvent également être réalisées.

Qu’est-ce que l’augmentation mammaire ?

L’augmentation mammaire consiste à insérer des implants spéciaux sous la glande mammaire ou, plus profondément, sous le muscle pectoral. L’opération permet ainsi de redonner aux seins leur consistance, leur rondeur et leur projection, les rendant plus agréables à l’œil et au toucher.

L’opération d’augmentation mammaire peut être réalisée avec différentes méthodes d’anesthésie : dans le cas d’une opération avec un implant sous-glandulaire, on utilise généralement une anesthésie locale avec sédation ; dans le cas d’implants sous-musculaires, il est préférable d’avoir recours à une anesthésie générale. Dans le premier cas, un régime d’hospitalisation d’une journée est suffisant, après quoi la patiente peut retourner à son domicile ; dans le second cas, une nuit d’hospitalisation est nécessaire.

Dans le monde de la chirurgie plastique et esthétique, l’augmentation du volume des seins – connue sous le nom d’augmentation mammaire – est l’intervention la plus fréquemment pratiquée, avec une augmentation constante d’année en année. Il est donc évident que de nombreuses femmes décident de changer de poitrine et qu’il est important de se rappeler que cette procédure, comme toutes les autres procédures chirurgicales, ne doit pas être prise à la légère.

Les bases de l’augmentation mammaire

Quel que soit le nom qu’on lui donne : augmentation mammaire, lifting des seins, agrandissement des seins, augmentation mammaire avec implants, etc.  l’intervention consiste à placer soigneusement des implants mammaires à l’intérieur du sein de la patiente.

Le volume des implants mammaires est mesuré en centimètres cubes (CC) et la taille correcte est déterminée et choisie lors de la première visite. « Il s’agit de choisir la taille qui convient le mieux au corps de la patiente. C’est un peu comme coudre une robe sur mesure, le choix est individuel et se fait patient par patient. Une prothèse trop volumineuse donnera un effet « faux » et très voyant alors qu’en prenant soin de choisir le bon volume, on peut obtenir un effet très gracieux et naturel même après avoir augmenté la taille des seins ».

La première visite de votre augmentation mammaire

L’objectif principal de la première visite est de discuter en détail du type de résultat que l’on attend de la chirurgie d’augmentation mammaire. « Mon conseil est de vous laisser guider par le chirurgien dans votre choix. Un chirurgien expérimenté, qui a réalisé plusieurs centaines d’opérations d’augmentation mammaire, aura certainement acquis la capacité de comprendre au mieux les souhaits d’une patiente et la manière d’y répondre. Lors de la visite, le volume et la forme de la prothèse (anatomique ou ronde) ainsi que son positionnement (au-dessus ou au-dessous du muscle pectoral) seront choisis. Cependant, il n’y a pas un type de prothèse ou une technique opératoire qui convienne à toutes les patientes en effet, ce qui convient à une patiente peut ne pas convenir à une autre patiente dont l’anatomie corporelle est différente. C’est pourquoi la visite est importante.

Position de l’incision pour placer l’implant mammaire

Il existe trois possibilités concernant l’emplacement de l’incision, c’est-à-dire l’endroit où l’on insère la prothèse pendant l’opération d’augmentation mammaire. Les deux plus courantes sont le sillon sous-mammaire (le pli sous le sein) ou le périaréolaire (autour de l’aréole). La troisième, la moins courante, est l’incision dite transaxillaire, c’est-à-dire une incision sous l’aisselle.

« Toutes mes opérations d’augmentation mammaire sont réalisées avec une petite incision de 3 à 3,5 cm dans le pli sous le sein », explique le Dr Xavier Tenorio . « Non seulement cela me donne la meilleure visibilité pendant l’opération et garantit donc que je peux créer une poche très précisément. Mais aussi parce que toutes les études réalisées depuis des décennies sont unanimes : passer par l’artère ou par l’aisselle augmente de façon exponentielle les risques post-opératoires, comme la contracture capsulaire et la perte de sensibilité du mamelon. La cicatrice dans le sillon, en revanche, cicatrise incroyablement bien et se fond en principe dans la ligne naturelle de la peau, devenant presque invisible avec le temps.

Position de l’implant au dessus ou au dessous du muscle

Dans ce cas également, il n’y a pas de « bien » ou de « mal » : si c’était le cas, tous les chirurgiens utiliseraient la même technique pour pratiquer l’augmentation mammaire et il n’y aurait pas d’alternative. Le Dr Xavier Tenorio de Genève explique que : « Le positionnement de la prothèse sous le muscle pectoral a l’avantage, chez les patientes très minces ou ayant très peu de seins, de donner un résultat plus naturel car le muscle « couvre » la prothèse et celle-ci sera donc moins visible. Il s’agit toutefois d’une opération plus invasive que la pose de la prothèse sur le muscle, qui nécessite donc un temps de récupération plus long. C’est pourquoi, si la patiente souhaite un petit implant ou dispose d’une bonne quantité de tissu mammaire, l’implant peut être placé sur le muscle pour obtenir un résultat tout aussi naturel avec l’avantage d’une convalescence beaucoup plus rapide après l’opération d’augmentation mammaire.

Les risques des implants en silicone

La reconstruction et l’augmentation mammaire sont des interventions chirurgicales à tous égards, et il est donc important de connaître les risques liés à l’insertion d’un implant en silicone dans le corps. Les implants ne peuvent pas être rejetés par le corps. La silicone a été choisi comme matériau précisément parce qu’elle est inerte, c’est-à-dire qu’il n’active pas le système immunitaire de l’organisme. Il n’est donc pas possible d’être allergique aux implants ou de les voir « rejetés » par le corps ». Cependant, chaque fois qu’un « quelque chose » étranger est inséré dans le corps humain, celui-ci réagit en formant un tissu cicatriciel autour de l’implant. Ce tissu cicatriciel est appelé capsule et, dans de rares cas, cette capsule peut s’épaissir à tel point que le sein devient dur au toucher. Ce phénomène, qui n’est en aucun cas dangereux, est appelé contracture capsulaire et c’est l’une des raisons pour lesquelles, après un certain nombre d’années suivant l’augmentation mammaire, les implants doivent être remplacés. Enfin, les implants en silicone modernes ne contiennent plus de silicone liquide comme ceux d’il y a de nombreuses années, mais sont constitués d’un gel solide. Cela présente le grand avantage que, dans les rares cas de rupture, il n’y a pas de fuite de matériau comme c’était le cas dans les années passées.

Quelles sont les douleurs lors de l’augmentation mammaire

« Pendant les premières minutes qui suivent l’opération, on a un peu l’impression que quelqu’un est assis sur notre poitrine. En général, après quelques heures, la plupart des patientes ne ressentent qu’une légère gêne qui est traitée avec des analgésiques courants. « Mes patientes sont également très heureuses que je n’utilise pas de drains, ce qui rend la période post-opératoire beaucoup moins inconfortable et leur permet de prendre une douche le lendemain de l’augmentation mammaire ».

 

Selon les caractéristiques de la patiente, les seins et les préférences esthétiques peuvent varier :

  1. le site de l’incision cutanée pour l’insertion de la prothèse, au niveau sous-mammaire ou à travers l’aréole
  2. le site d’implantation de la prothèse, sous-glandulaire ou sous-musculaire
  3. le type, la forme et le volume de la prothèse.

Une poche sera préparée à travers l’incision cutanée pour accueillir la prothèse. Cette poche peut contenir une prothèse ronde ou anatomique et sera centrée sous le mamelon. La suture de la peau est réalisée avec des précautions particulières pour rendre les cicatrices aussi discrètes que possible.

Il est généralement préférable d’insérer les implants mammaires sous la glande lorsque l’épaisseur du tissu assure une couverture adéquate de la glande. Ils sont plutôt insérés sous le muscle pectoral chez les sujets minces ou ceux qui ont peu de glande.

Les effets de l’augmentation mammaire

L’effet d’amélioration de l’augmentation mammaire est immédiatement perceptible. Toutefois, le gonflement qui s’ensuit ne permet pas d’apprécier le résultat de l’opération avant quelques mois, et le résultat final est pleinement visible 6 mois après l’intervention.

Un résultat naturel est toujours souhaitable : une proportion correcte entre la taille du sein et la structure physique de la patiente.

 

Préparation à l’opération d’augmentation mammaire

  • 1 mois avant : arrêt des traitements hormonaux (pilule contraceptive, traitement hormonal substitutif de la ménopause)
  • 2 semaines avant : arrêt de l’acide acétylsalicylique (par exemple Alka Seltzer, Ascriptin, Aspirine, Bufferin, Carin, Cemirit, Vivin C, etc.) et de la vitamine E.

Période postopératoire

  • Douleur dans la région pectorale pendant quelques jours, plus intense en cas d’implantation sous-musculaire.
    7 à 10 jours après l’intervention : retrait des points de suture.
    10 jours après l’intervention : reprise du travail.
    Un mois après l’intervention : reprise de l’activité sportive.
    Si les implants sont placés sous le muscle grand pectoral, le port d’un soutien-gorge de sport et d’un élastique pour maintenir les implants enfoncés est nécessaire pendant deux à quatre semaines consécutives.

Complications possibles

 

Hématome : peut survenir dans les 12 à 24 heures suivant l’intervention ; le risque est limité par la présence de drains.
Infections : elles sont rares. Si elles ne peuvent être contrôlées par des antibiotiques, elles obligent à retirer les prothèses et à attendre quelques semaines ou mois avant de les remettre en place.
Rétraction de la capsule périprothétique : il s’agit de l’épaississement de la capsule conjonctive que le corps forme autour de l’implant, qui peut provoquer des douleurs et une déformation du sein. Elle peut être causée par une surréactivité individuelle ou par un hématome ou une infection. Elle survient généralement deux à six mois après l’intervention, rarement même des années plus tard. Le risque de rétraction de la capsule peut être estimé à environ 5 % des cas avec l’utilisation d’implants à surface rugueuse (« texturée »), et il est encore plus faible si l’implant est placé sous le muscle pectoral. Si la rétraction de la capsule péri-prothétique est importante, une chirurgie corrective consistant en son incision ou son ablation peut s’avérer appropriée.

Le déplacement de la prothèse peut induire des asymétries à peine perceptibles, qui ne compromettent pas le bon résultat esthétique global. Dans certains cas, cependant, il peut être opportun de repositionner la prothèse. Cette opération, hormis le cas de la rotation – qui peut être résolue manuellement est généralement réalisée sous anesthésie locale.

Les cicatrices cutanées sont généralement peu visibles, notamment parce qu’elles sont situées dans des plis naturels (sillons sous-mammaires) ou dans des correspondances de peau pigmentée (aréoles mammaires).

Des cicatrices hypertrophiques (rouges et surélevées) peuvent se développer de manière imprévisible chez les patients présentant une réactivité cutanée excessive ou en cas d’infection de la plaie ; elles doivent être traitées avec des pommades spécifiques et éventuellement des infiltrations de cortisone. Les cicatrices inesthétiques et de mauvaise qualité peuvent être corrigées par une intervention chirurgicale sous anesthésie locale ou par une dermopigmentation (tatouage) après un délai approprié (8 à 12 mois après l’intervention).

Les résultats et leur durée

Le résultat final est pleinement visible 2 à 3 mois après l’intervention. L’augmentation du volume des seins est permanente, mais les tissus tendus par les implants restent soumis aux processus naturels du vieillissement et à la force de gravité. La forme des seins reste soumise aux variations de poids et donc à l’augmentation ou à la diminution de la composante adipeuse, diversement représentée et mélangée à des corps glandulaires.