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Le mécanisme d’action du botulinum consiste à bloquer la libération d’une substance chimique produite par l’organisme, l’acétylcholine, qui transmet les impulsions nerveuses aux muscles, régulant leur contraction et donc leur mouvement. Sans pouvoir recevoir les stimuli envoyés par le système nerveux, les muscles cessent de se contracter et se détendent jusqu’à atteindre la paralysie musculaire.
La consommation d’aliments contenant de grandes quantités de toxine botulique peut avoir de graves conséquences et entraîner la mort par asphyxie en raison du blocage des muscles de la respiration. Au contraire, de petites doses de la toxine, injectées dans les muscles afin de les immobiliser temporairement, permettent de traiter divers troubles liés à une contraction musculaire excessive ou insuffisante. L’utilisation de la toxine botulique doit être ciblée et soigneusement contrôlée.

Depuis la première utilisation de la toxine à des fins curatives, des recherches et des expérimentations continues ont été menées pour étendre ses domaines d’application. Actuellement, les indications thérapeutiques autorisées concernent principalement les secteurs ophtalmique et neurologique dans lesquels la toxine est utilisée pour le traitement de troubles tels que le strabisme, la spasticité, les contractions musculaires involontaires (par exemple des paupières), la migraine chronique et le traitement de l’incontinence urinaire due à une hyperactivité urinaire, surtout si celle-ci résulte de dysfonctionnements nerveux.

Utilisation de la toxine botulique à des fins esthétiques

En médecine esthétique, des injections, ou infiltrations, de toxine botulique sont utilisées pour réduire et atténuer les rides d’expression. Ce sont des rides causées par la contraction répétée des muscles du visage qui sont activés quotidiennement, souvent inconsciemment, surtout pour exprimer des émotions. En agissant directement sur les muscles responsables de leur formation, la toxine botulique permet de lisser temporairement les rides d’expression, donnant au visage un aspect détendu et détendu sans recourir à la chirurgie.

L’infiltration de toxine botulique n’est cependant pas efficace sur les rides causées par l’effet de la gravité (comme le relâchement des paupières), ni sur les rides causées par une exposition excessive au soleil ou aux lampes solaires.

La recherche de beauté ?

En fait, l’esthétique est un regard sur l’être des choses, rien de moins, et vient logiquement avant l’éthique, qui est un regard profond sur le bien et le mal présents dans l’homme et le monde. Le botox est un moyen pas un but !

Aristote enseignait que la connaissance intellectuelle commence d’abord de la manifestation des choses jusqu’aux facultés perceptives humaines et il ne peut en être autrement que comme ceci : c’est la preuve des choses qui me dit leur vérité, sauf pour les choses qui sont si loin qu’elles ne peuvent être directement perçues par les sens, mais je sais qu’elles existent, car quiconque me les parle est digne de foi. De plus, pour Aristote, contrairement à son maître Platon, qui se méfiait de l’art comme copie de la copie (de la nature), même l’art – c’est-à-dire ici les arts figuratifs, avant tout – pouvait manifester une vraie réalité, car il était fondé sur l’imitation de la nature elle-même.

L’esthétique est donc la manifestation de l’être des choses, mais en même temps elle prend aussi un sens concernant leur harmonie.

L’esthétique est une connaissance fondamentale, en tant que partie intégrante de la science de l’être, mais aujourd’hui elle est généralement considérée comme une simple attention à la beauté extérieure -saisir sur le web le terme croire- exprimée dans les images proposées par le réseau, où il y a un déluge de belles jeunes femmes, de maquillage facial, de procédures de fitness, c’est-à-dire d’activités liées à l’esthétique.

 

 

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