HYPERPLASIE BÉNIGNE
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Introduction le cancer du cavum est le 1er cancer en ORL et se distingue des autre cancers des VADS par : Distribution géographique particulière Fréquence chez le sujet jeune Absence de liaison avec les facteurs exogènes habituels (tabac, alcool). Carcinome épidermoide indifférencié : UCNT , le + fréquent Étroite relation avec l’Epstein Barr virus (EBV) Latence clinique Endoscopie, imagerie : diagnostic précoce + Traitement : radiothérapie ± chimiothérapie

Extension tumorale du cancer du cavum Locale : structures de voisinage Ganglionnaire :spinale, jugulo-carotidienne, rétropharyngée, Métastatique : poumon, os, foie

Épidémiologie du cancer du cavum Répartition géographique particulière: Incidence : Faible (<1/100 000) : Europe et pays occidentaux, Intermédiaire (3 à 7/100 000) : pays du pourtour méditerranéen Élevée (10 à 30/100 000) : Asie du Sud-Est. L’âge moyen varie selon la zone géographique et le type histologique indifférencié ou non : Pays du Sud-Est asiatique : ? 20 ans, pic ˜ 50 ans zones à risque intermédiaire ( ex Maghreb): répartition bimodale avec un 1er pic entre 10 et 24 ans et un 2ème à 50 ans. Hommes ++, sex-ratio : 2 à 3.

Facteurs étiologiques du cancer du cavum L’EBV : sérologie anti-EBV ?, présence de l’ADN viral dans les noyaux des cellules tumorales Facteurs environnementaux : consommation de poisson séché et salé riche en nitrosamines. Anomalies chromosomiques : Cas familiaux rapportés dans les zones de haute incidence ? prédisposition génétique

Anatomopathologie du cancer du cavum Carcinomes Lymphomes Rhabdomyosarcomes Mélanome Carcinome adénoïde kystique Plasmocytome, fibrosarcome, chondrosarcome Classification(OMS) Type 1: Carcinome bien différencié Rare en zones d’endémie (< 5 à 10 %) Fréquent dans les pays occidentaux (30 à 40 %) Type 2: Carcinome non kératinisant (15 à 20 % ). Type 3 : Carcinome indifférencié ou UCNT, le plus fréquent en zone d’endémie.

Circonstances de découverte du cancer du cavum Adénopathies cervicales principal signe révélateur, >50 % des cas, uni- ou bilatérales, le plus souvent hautes et postérieures (spinales postérieures) , sous-digastriques, jugulo-carotidiennes, ou plus rarement sus-claviculaires.

Signes otologiques (40 à 60 % des cas), hypoacousie de transmission en rapport avec une otite séromuqueuse ; acouphènes , plus rarement otalgie ou otorrhée. souvent unilatéraux

Signes rhinologiques Obstruction nasale uni ou bilatérale ; Épistaxis répétées évidentes ou au mouchage ; Écoulement nasal persistant, parfois sanguinolent non amélioré par le traitement.

Signes neurologiques En cas d’envahissement de la base du crâne. Atteinte des nerfs crâniens (10 à 20 %) Diplopie par atteinte du VI (droit externe) ; Algies faciales ou du pharynx : atteinte du V ou IX Céphalées ou hémicrânies ?extension endocrânienne.

Signes ophtalmologiques rares, le plus svt exophtalmie ou paralysie oculomotrice (5 % des cas).

Endoscopie nasale : Visualiser la tumeur, préciser sa taille, son extension La lésion est le plus souvent latérale ou postéro-supérieure, aspect bourgeonnant++ ou infiltrant. biopsie diagnostique à la pince.

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