Comment va évoluer la médecine dans 10 ans

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Les 5 plus grandes percées médicales possibles au cours des 10 prochaines années

Nous sommes la génération qui vit le plus longtemps, grâce aux progrès technologiques qui transforment et innovent radicalement notre système médical et de soins de santé. Bien que le secteur des soins de santé ait beaucoup évolué au cours des 20 dernières années, il reste encore beaucoup de possibilités d’amélioration dans tous les domaines.
Grâce au financement de la recherche par les gouvernements, les organismes de santé et les associations caritatives, les scientifiques sont en passe de réaliser des avancées médicales qui changeront des vies.
Nous avons identifié les principales tendances et évolutions qui devraient changer la façon dont nous sommes traités au cours des dix prochaines années.

 

L’immunothérapie

L’immunothérapie est une forme de traitement du cancer qui utilise notre système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses. Ce type de traitement a sauvé la vie de nombreux enfants et adultes dans le monde entier. Le traitement du cancer s’est considérablement amélioré au cours des deux dernières décennies, les États-Unis ayant enregistré une baisse de 29 % de la mortalité due au cancer depuis 1991, à la suite de l’introduction de l’immunothérapie. Cependant, les progrès ne sont pas encore suffisants.
Les scientifiques n’ont pas encore exploré toutes les possibilités de l’immunothérapie, certains cancers, notamment le cancer du cerveau et de la prostate, ne répondant pas à l’immunothérapie. Cette situation devrait changer au cours des dix prochaines années, l’immunothérapie étant censée prendre le relais de la chimiothérapie et être utilisée pour le traitement de tous les cancers. La recherche sur le cancer a accordé des subventions d’un montant de 30,2 millions de dollars pour soutenir la recherche clinique sur l’immunothérapie.

 

Traitement de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est une maladie progressive qui touche le plus souvent les personnes âgées de plus de 65 ans et dont les symptômes comprennent des pertes de mémoire et des difficultés à penser et à parler. Elle peut avoir un impact dévastateur sur le patient et sa famille. Bien qu’il existe des médicaments qui peuvent réduire les symptômes, il n’existe actuellement aucun traitement curatif de la maladie d’Alzheimer.
Au cours des 30 dernières années, la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer s’est considérablement accrue, et des recherches approfondies nous ont donné une idée de la manière de repérer les symptômes et de prendre soin des personnes atteintes de la maladie. Avec environ 50 millions de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu qu’il s’agissait d’une urgence médicale. Elle a mis en place un plan visant à développer un traitement modificateur de la maladie d’ici à 2025. Il s’agira d’une première mondiale qui permettra de retarder l’apparition de la maladie et d’offrir aux patients une meilleure qualité de vie.

 

Il y a des médecins qui vous sauvent – et il y en a qui vous guérissent. Sacha Guitry

La bio-impression 3D

L’une des plus grandes avancées médicales de la prochaine décennie sera la mise en œuvre de la bio-impression 3D. L’impression 3D, également connue sous le nom de fabrication additive, est le plus souvent utilisée pour la production d’appareils dentaires. Plus récemment, elle a également été utilisée pour créer des prothèses personnalisées à des fins de confort et de mobilité, ainsi que des modèles sur lesquels les chirurgiens peuvent s’exercer. Cependant, l’impression 3D est sur le point de connaître une révolution majeure qui changera l’avenir des soins de santé.
Les chercheurs travaillent sur la possibilité d’imprimer en 3D des organes et des tissus de remplacement fonctionnels issus de la bio-ingénierie et destinés aux dons. Au niveau mondial, la demande de prothèses, d’organes et de tissus pour les greffes est élevée, mais l’offre est faible. Grâce à la bio-impression, on peut sauver encore plus des vies dans le monde entier.

 

Inhalateurs intelligents

Les maladies respiratoires sont l’une des principales causes de décès, avec environ 65 millions de personnes souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et 334 millions de personnes souffrant d’asthme dans le monde. Les inhalateurs sont de petits dispositifs médicaux utilisés pour traiter les problèmes respiratoires tels que l’asthme et la BPCO, ainsi que de nombreux autres problèmes. Ils fonctionnent grâce à l’inhalation par la bouche d’un médicament qui va directement dans les poumons pour aider le patient à respirer correctement.
De nombreux dispositifs font l’objet d’une révolution technologique dans le secteur de la médecine et des soins de santé, et les inhalateurs sont l’un d’entre eux. L’inhalateur intelligent est un nouveau dispositif futuriste qui fait actuellement l’objet d’essais cliniques. Les inhalateurs intelligents fonctionnent en connectant l’inhalateur à l’appareil mobile du patient par Bluetooth. Les capteurs de l’inhalateur pourront surveiller le moment où le patient utilise son inhalateur et la dose qu’il prend. Cela profitera à tous les patients, car cela les aidera à suivre leur traitement et leur rappellera quand le prendre, ce qui leur permettra de mieux contrôler leur maladie et d’éviter des décès.

 

Les nanotechnologies


Les nanotechnologies impliquent la recherche de minuscules atomes et leur manipulation pour créer de nouveaux matériaux aux propriétés similaires ou différentes. Au cours des dix prochaines années, les nanotechnologies devraient complètement modifier notre médecine et nos soins de santé.
Grâce à des développements dans les domaines de la chirurgie, des vaccins nanopatchs et du traitement du cancer, entre autres, les possibilités qu’offrent les nanotechnologies pour transformer nos soins de santé sont infinies. Un exemple de l’utilisation des nanotechnologies dans les années à venir est la détection précoce d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral grâce à un capteur. Cela permettra de réduire le taux de mortalité chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires.

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